Soga Arts

Soga Arts

#Photographe
Soga est née à Lyon (France) en 1980.
Depuis toujours, Soga a cherché à créer, en passant par la peinture, la poésie, le modelage, la création de bijoux, le théâtre, le chant classique… Elle a découvert la photographie à 16 ans, et s'est immédiatement tournée vers le portrait. Peu intéressée par la technique pure, elle se livrait à diverses expérimentations avec le reflex argentique de ses parents.

Mais les intenses études de Droit dans lesquelles elle s'est ensuite lancée l'ont éloignée, pour un temps, de ses recherches artistiques. Après avoir obtenu un Master en Droit et Fiscalité du Marché de l'Art à l'Université Jean Moulin Lyon III, elle est partie s'installer en Suisse. Elle a alors tenté de s'accoutumer de son emploi dans une organisation internationale, mais s'est rapidement aperçu qu'elle aspirait à autre chose. Elle a alors renoué avec l'Art. « Cette période de disette artistique a eu du bon. C'était dur. Désormais je sais que je ne veux plus, je ne peux plus vivre sans créer et partager mes créations ».

Depuis, elle se consacre essentiellement au chant (registre de soprano lyrique, répertoire allant de l'opéra au jazz en passant par l'opérette) et, bien sûr, la photographie. Une combinaison plutôt inédite, qui en dit long sur sa personnalité.

« Je ne suis pas de ceux qui peuvent se contenter d'une voie. J'ai longtemps envié ce genre de personnes (ceux qui savent ce qu'ils vont faire depuis l'enfance, et y parviennent). D'ailleurs en Europe on a tendance à mettre en avant ce genre de profil. Je ne parvenais pas à me décider. Tant de choses me faisaient envie. Rédiger un CV ? Une torture ! Et puis peu à peu j'ai accepté l'idée qu'on pouvait mener plusieurs vies en même temps. C'est un style de vie plus compliqué, mais tellement plus enrichissant.

Le chant et la photographie sont indissociables. Ils se nourrissent l'un de l'autre, se questionnent. Quand l'un va mal, l'autre prend le relais, puis s'efface pour que le premier reprenne sa place. Le chant, c'est l'expérience directe de toute la palette des émotions et des instincts humains.
Le chant, c'est physique, organique.

Ma recherche photographique, entamée en 2007, est née du besoin irrépressible de mettre en images des visions, plus ou moins conscientes. Lorsque je crée mes photographies, je ne pense pas d'abord à un thème: je me laisse submerger par des visions. A la manière des Surréalistes. Une fois seulement les images créées, je peux enfin tenter d'en comprendre le sens caché. La photographie, c'est l'exploration de l'âme humaine à travers des symboles qui se révèlent être liés aux thèmes universels de la vie, de la mort, de la connaissance de soi.
La photographie, c'est spirituel, mystique ». (Soga, 2009)